credit : dirtydirtydancing
Il y a deux jours, le lien myspace du groupe emo FM enrichi en électronique InnerPartySystem arrive dans les boites aux lettres de la communauté internationale des bloggers. Très vite, le débat s'organise autour de la première réaction : "definitely not the next Daft Punk". Etonnant ? Non. Mais je n'aimerais pas être le chanteur pour m'entendre répondre "désolé, je peux pas parler de toi, t'es pas le prochain Daft Punk
- oh, toutes mes excuses mec, je peux revenir voir ton blog quand ce sera le cas ?"
Ce qui devient évident à ce niveau là c'est qu'en ce qui concerne Daft Punk, une des rares grandes unanimités critiques et commerciales depuis, disons, Nirvana, il n'y a plus grand chose à "défendre", il n'y a plus qu'une fierté chauvine à savourer.
--- PARENTHESE ----
Presque plus grand chose à défendre, puisqu'Electroma connait de belles descentes critiques (qui dégomment avant tout les références épaisses à Kubrick et Gus Van Sant). On peut pourtant l'affirmer sans avoir été aveuglé par la luminosité du soleil de la fin du film, ni être un fanatique agacé qu'une production Daft Punk puisse échapper au statut de chef-d'oeuvre : Electroma, c'est quand même un très beau gadget mythologique. Le cinéma y est samplé comme la musique dans leur discographie : par grands morceaux, comme si manger le passé pouvait allumer l'avenir et hop, produire les belles images d'un futur de nulle part, d'un séduisant quotidien étranger, de chair factice, de destruction d'androïdes qui ne savent pas mourir, etc.
Un gadget rempli de belles matières, de belles lumières contemplées en silence, et riche de la sélection de chansons la plus foudroyante vue au cinéma (que celui qui n'a jamais pleuré sur un ralenti accompagnée d'une folk song type Sebastien Tellier quitte ce blog - le dernier épisode Thanksgiving de Gossip Girl peut compter). Avec sa mélancolie presque post-humaine, mais presque seulement, et c'est bien ce qui compte, Electroma est une espèce de Something about us visuel, une fausse confession sur la solitude des personnages "Daft Punk" qui sont devenus des robots pour échapper à l'uniformité (à la foule). Sauf que dans le film ce sont les robots, dans un monde de robots, qui veulent devenir des humains comme nous, et ces rôles inversés font que l'on se sent étrangement concerné.
Alors vraiment, il ne viendrait pas à l'idée de reprocher à Electroma de ne pas aller plus loin, de n'être qu'une lettre d'amour au cinéma comme Discovery en était une à la discothèque parentale, de n'être qu'une imagerie en mouvement, ou que l'équivalent de cet épisode des X-Men qui arrivé à son générique, nous laissait préoccupé devant la télévision du salon, à attendre en rêvassant que le repas du midi soit prêt.
--- FIN DE LA PARENTHESE ---
*!blogtalk!* Notre ami *!endofblogtalk!* Gilb'R nous a envoyé cette seconde version *!blogtalk!* complétement exclusive *!endofblogtalkbuttrue!* du remix d'I:Cube pour Around the world, qui nous rappelle au bon souvenir du Dance de Earth People, et de la première compilation Versatile où figurait l'autre terme de l'échange de remix, le classique I:Cube - Disco Cubizm (Daft Punk remix). C'est aujourd'hui l'occasion de partager ce morceau, et en parlant de Around the world, d'annoncer au passage que Violaine Schütz m'a fait raconter ma vie en préface d'un bouquin dédié à cette chanson (ça sort aux éditions Scali l'année prochaine). Je ne sais pas du tout quoi en attendre, mais en tout cas c'est dit.
Linda Perhacs - If you were my man demo
Daft Punk - Around the world (I:Cube remix 2) (unreleased)
Vous pouvez écouter Prophetization, la nouvelle odyssée d'I:Cube, sur le site de Versatile.
2 DVD, 1 t-shirt et 5 posters Electroma sont à gagner pour les plus rapides à m'envoyer à redhotcar[at]gmail[dot]com le nom du premier maxi de Daft Punk.
[CONCOURS TERMINE, MERCI D'AVOIR PARTICIPE]
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